Les désirs passent avec le temps, se font porter dans cette vague dite temporelle, pour ne jamais être revus, ou ont le malheur de revenir nous hanter, et nous faire tomber en amour de nouveau. Et d'autres désirs, qui persistent, que l'on ne supprime jamais, qui nous font fondre dans l'ivresse.
Oh, j'aimerais avoir une part de toi, savais-tu, un peu par obsession ? De voir tes doigts se faire aller le long de mon bras, et songer à les manger s'ils étaient sucrés. Oh, petites pensées ridicules qui me font succomber. Je ne vois pas pourquoi, devrais-je, m'étendre contre toi et me laisser aller dans le flot qui circule présentement dans ma tête, et le laisser déverser en toi. Te faire l'amour comme je ne l'ai jamais fait.
Que dis-je, j'ai faim, faim de tout. Mais je suis gêné, voudrais-tu être celui qui me prendra cette nuit ?
