Mon amour restera encore irréaliste pour un moment, le temps que le monde redevienne réel, le temps que je soie à nouveau capable d'être en contact avec le sol de mes émotions. Je n'irai pas crier à l'injustice qui m'est imposée, qu'on l'appelle fatalité ou non, je n'irai pas crier avec insouciance sur ces toits qui m'ont vus trainer des jours durant. Je me contenterai de mon sort, et des décisions qui en sont cause. Je contenterai mes noirs désirs par de rouges conforts, chaleureux si on le veut bien.
